26 mars 2015

JEAN BOUCHART D'ORVAL Une liberté sans chemin


Qu'est ce qui fait que l'on s'éveille à la réalité totale de ce que nous sommes ?
A ce que Jean Bouchart d'Orval appelle l'inconcevable réalité ? 
La peur de la mort de ce que nous croyons être vécue comme une menace ultime et terrorisante, comme un anéantissement. En vérité rien de meurt d'important, si ce n'est la pensée Moi, et les fausses représentations de nous. D'après les anciens, le corps doit être capable d'accueillir cette vision transcendante, cette charge d'énergie. Mais nos réflexes égotiques protègent le personnage imaginaire, une image de soi même. En cultivant l'attention à ce qui est là, encore et encore, une liberté sans chemin apparait par instant, jusqu'à ce qu'elle devienne notre éternel jardin .

24 mars 2015

Laurent Levy Semer la graine de l'unité

Laurent LEVY propose ici de se servir des résistances et des situations, pour se rappeler sans cesse que ce choix d'être séparé qui oriente notre perception est le notre. C'est notre intention de voir cette séparation à chaque difficulté qui va nous conduire à ouvrir notre cœur à l'unité. En semant cette graine d'unité nous clamons clairement notre désir de voir et de vivre le UN.
Avec la joie et les claxons vous partagez le meilleur de ce week end lyonnais or du temps !

18 mars 2015

UN extrait du merveilleux livre de Jean Bouchart d'Orval que je lis avec délectation !!

Simplement, je suis là. Dans ma non-complexité, je suis un. Dans le Un, point de parties : Je suis sans couture ! Dans le Un, même plus d’endroit pour quelque chose que je pourrais appeler le UN. Qu’est ce qui saurait me jauger ? Qu’est ce qui pourrait mesurer en moi ? Je suis parfaitement démesurable.
La pensée a rangé ses mètres et ses horloges, un peu lasse de conjuguer la vie sur des modes et des temps irréels. Car tout ce qui s’élance vers les sommets trompeurs d’un futur vient s’abîmer dans la désolation d’un passé composé et toujours plus antérieur.
Ne reste plus que l’infinitif, sans sujet qui puisse s’approprier l’action. Pourquoi faudrait il sans cesse un sujet ? C’est le sujet qui limite l’action du verbe. Dans « infinitif » on reconnait « infini ». Naître, grandir, mûrir, aimer, bénir, vieillir, partir. Mais surtout connaître, connaître, connaître.
Les mortels eux se prennent pour d’infinitésimales bulles d’espaces-temps coincées entre le futur et la passé. Monde irréel, ou contrairement à ce que l’on croit, le futur précède toujours le passé. C’est la soif du futur qui a formé le passé et conditionne le présent. C’est la ruée vers l’avoir et le paraître avec leur illusoire sécurité, le monde du devenir qui réclame toujours plus de matière première.
Le temps ne ménage pour les mortels aucun repos, aucune sécurité.
 La mort ? Une incommensurable banalité, un des innombrables faits divers de l’espace temps.

13 mars 2015

Laurent LEVY Bien vouloir s'abandonner à la paix


Ça continue sur la lancée de l'invitation de Laurent à s'abandonner dans le désir de vivre vrai.
Il ne s'agit pas de faire du forcing, mais de répondre à cette tendance à s'agripper à une attente, une expérience, une croyance, à la peur de la séparation par un abandon, dans un arrêt de tout. Ca me fait penser à l'enseignement de Ramana Maharshi , Demeurez tranquille, allez à a source  de Je suis. 
 

12 mars 2015

Laurent LEVY La responsbilité c'est quoi ?

Voici le premier entretien que j'ai réalisé avec Laurent LEVY lors de sa venue à Lyon le week end dernier. Je découvrais cette invitation de prendre l'entière responsabilité de son intention de voir ou pas ce que je suis. Je craignais qu'il s'agisse de reconstruire un bout de quelque chose ou de quelqu'un qui prétende faire à nouveau quelque chose. Et cette idée me conduisait à un bug et un rejet. Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit, c'est de perspective à partir de ce que nous sommes. Et j'ai dit " Pourquoi pas ?" en forme d'ouverture à cette exploration. A l'heure où tous les sages disent "il n'y a personne" " c'est la vie qui se vit et c'est tout" "je n'existe pas" parler de responsabilité de cette source dite impersonnelle est carrément iconoclaste. Et c'est cela que j'aime. Mais surtout j'ai fait l'expérience vivante ( coucou Dayana !) d'un regain de joie, de liberté et d'amour inattendus. Et depuis j'explore cette fameuse responsabilité. Alors esprits ouverts ou perroquets de la non dualité ? Et si j'étais "responsable" de voir ce que je crois et de l'intention  susjacente. Ça ressemble à de la psychologie et ce n'en est pas, ça ressemble à la loi d'attraction et ce n'est pas cela non plus . Alors c'est quoi ? seuls ceux qui vont y jouer le sauront ! Game on !